Cocotier, sable blanc et eau turquoise. Debout face à la mer chaude, une jeune femme en maillot de bain contemple l’horizon bleu ciel. Sur le réseau social instagram, la scène est banale tant elle est devenue un passage obligé pour tout influenceur « voyage » qui se respecte. Mais cette promotion de la plage à l’autre bout du monde vient d’être épinglée dans le dernier rapport de Greenpeace. L’ONG s’attaque en effet à ces influenceurs « voyage » accusés de faire la pub au secteur aérien en partageant des bons plans de vols low cost vers des destinations exotiques... et ce malgré la situation climatique actuelle. Plus surprenant, ceux-là même qui tiennent un discours « écolo », assurant être soucieux de la nature et de l’environnement, affichent fièrement leur compteur de pays visités. Une ligne éditoriale qui interroge à l’heure du réchauffement climatique et de l’émergence du « slow travel », ce mode de tourisme décarboné qui privilégie le train et le tourisme local et qui commence à gagner quelques supporters chez de (trop) rares influenceurs. À l’heure aussi où les discours de ces derniers sont de plus en plus surveillés par la portée qu’ils ont sur leur audience. « 39% des Français consultent ces influenceurs voyage en vue de préparer leur séjour », rappelle l’étude de Greenpeace.
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