SOMMEIL, éCRANS... 7 SAINES HABITUDES DE VACANCES à CONSERVER TOUTE L’ANNéE
Certes, les longues journées ensoleillées de l’été offrent davantage d’occasions de se détendre, de se relaxer et de profiter du grand air. Mais pourquoi ne pas utiliser ce que vous avez acquis …
Vos vacances ont été tellement reposantes que vous y seriez bien restés un peu plus longtemps ? Bonne nouvelle, la reprise du quotidien en étant pleine d’énergie n’implique pas forcément de perdre petit à petit cette bonne forme morale et physique en retombant dans de mauvaises habitudes. Sommeil, activité physique, alimentation, loisirs… certaines habitudes adoptées en vacances peuvent très bien s’appliquer chez soi pour conserver tous les bienfaits des vacances, le plus longtemps possible voire même toute l’année. En effet, le retour à des horaires plus chargés et à des journées plus courtes ne signifie pas que vous devez laisser votre bien-être de côté en attendant vos prochains congés, met ainsi en garde dans un article dédié Kathryn Corelli, médecin de premier recours et spécialiste de la santé des femmes au sein du Brigham and Women's Hospital, organisme affilié à la Harvard Medical School. « Pique-niques, sorties à la plage, sieste à l'ombre : il y a une raison pour laquelle nous nous sentons tous mieux pendant nos escapades estivales. Mais nous avons tendance à revenir rapidement à notre état d'esprit quotidien, axé sur les tâches, au détriment de notre corps et de notre esprit. », indique-t-elle.
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Et si nous pouvions conserver les meilleurs aspects de nos habitudes de vacances et les utiliser pour améliorer notre santé tout au long de l’année ? Notamment pour la simple raison que 40 % des cas de cancers pourraient être évités grâce à des changements de comportements et de modes de vie selon l’Institut National du Cancer : tabac, alcool, facteurs nutritionnels (alimentation déséquilibrée, surcharge pondérale, sédentarité), les rayons ultraviolets… ces facteurs agissent souvent en interaction, multipliant d’autant plus le risque individuel. Par ailleurs, certains d’entre eux figurent également parmi les principaux facteurs contribuant aux maladies cardiovasculaires. « Ce sont également des habitudes que nous avons tendance à améliorer lorsque nous sommes loin du train-train quotidien Les vacances sont l'occasion de prendre du recul et de se donner le temps de se concentrer sur ce qui est important pour soi-même. Les activités saines pratiquées pendant les vacances et que nous négligeons le reste de l’année ont tendance à se diviser en deux catégories : faire plus de certaines choses et moins d’autres. », ajoute l’experte. Cette dernière recommande donc de continuer à cultiver ces 7 habitudes précises.
7 habitudes estivales saines à conserver tout au long de l’année
Passer plus de temps à l’extérieur. De plus en plus de preuves suggèrent que passer du temps dans la nature peut améliorer un large éventail de facteurs de santé, notamment la tension artérielle, en réduisant le stress et en favorisant l’exercice, selon un article de mars 2023 publié dans l’American Journal of Lifestyle Medicine. « Beaucoup de mes patients passent beaucoup de temps à l’intérieur pendant l’année et ils se sentent enfermés, anxieux et stressés », explique le Dr Corelli. « Lorsqu’ils sortent, ils en profitent toujours. »
Plus de mouvement. En parlant d'exercice, la marche, la natation, le vélo et la randonnée peuvent sembler beaucoup moins pénibles lorsque vous les pratiquez pour le plaisir. « Continuer certaines de ces habitudes, que ce soit en vous promenant ou en vous garant plus loin de votre destination, peut être très efficace à long terme. », ajoute-t-elle.
Moins de temps passé en ligne. Nous prenons du recul lorsque nous nous éloignons des activités virtuelles, un changement qui rapporte beaucoup sur la santé mentale. « Nous passons beaucoup de temps devant les écrans. Mais ce temps nous éloigne d’autres choses, comme dormir ou communiquer avec nos enfants. De plus, de nombreuses données soutiennent l’idée que se comparer aux autres en ligne peut nuire à l’anxiété. »
Une alimentation plus variée. Les repas de vacances sont parfois trop riches et caloriques (pensez aux buffets des bateaux de croisière), mais ils peuvent aussi faire office de plats variés et équilibrés en veillant à incorporer un plus grand choix de fruits et légumes appétissants et moins d'aliments transformés. « Il n'existe pas de régime alimentaire parfait », fait remarquer le Dr Corelli, « mais essayez de manger des aliments relativement sains et non transformés 80 % du temps. »
Manger plus souvent avec d’autres personnes. Il est plus facile de grignoter de manière plus consciente, ce qui permet également d’éviter de trop manger, lorsque l’on prend un repas tranquille en famille ou entre amis plutôt que de se précipiter vers un autre engagement. « Nous nous rapprochons en tant qu’êtres humains autour de la nourriture ; cela fait partie de notre ADN culturel depuis longtemps. Les gens se sentent plus proches de leur famille et de leurs amis après les vacances, et nous savons que la socialisation peut aider à prévenir le déclin cognitif. », souligne la spécialiste.
Dormir plus. Une bonne partie de la revitalisation vient simplement du fait de mieux dormir, sans alarmes ni délais insomniaques. Mais si ces facteurs de stress peuvent revenir, nous pouvons être plus diligents dans la pratique d'une bonne hygiène du sommeil à la fin des vacances en évitant les écrans pendant une heure avant de nous coucher et en respectant des heures de coucher et de réveil régulières. Car selon le Dr Corelli, « ces choses sont vraiment importantes pour continuer à se détendre pendant les vacances. »
- Toujours stimuler son cerveau. Il y a une raison pour laquelle les libraires proposent des « lectures de plage » pendant les mois d'été : les gens passent généralement plus de temps à lire en vacances. Ou peut-être que vous préférez passer vos après-midis à jouer à des jeux de société ou à faire des sudokus ou des mots croisés ? Dans tous les cas, ce genre d’activité est à adopter au quotidien. « Pensez-y comme à un exercice d'étirement du cerveau : il n'est pas en pilotage automatique. Cela peut nous aider à nous protéger de la démence à long terme. », conclut-elle.