VOYAGE EN ITALIE EN VOITURE : TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR AVANT DE FRANCHIR LA FRONTIèRE CET éTé

Des documents à ne pas oublier sous peine de galère

Avant même de penser à votre playlist de vacances, assurez-vous d’avoir :

  • Votre carte verte d’assurance, valable à l’étranger (l’Italie y figure normalement par défaut).
  • Votre permis de conduire, bien sûr.
  • La carte grise du véhicule.
  • Une pièce d’identité en cours de validité.

Et si vous roulez dans une voiture qui n’est pas à votre nom (voiture de location, par exemple), assurez-vous que l'assurance vous couvre bien à l'étranger.

Attention aux zones ZTL : le cauchemar des touristes distraits

La Zone à Trafic Limité (ZTL) est une invention diabolique pour qui ne parle pas italien. Il s’agit de zones urbaines interdites aux voitures non autorisées, souvent dans les centres historiques (Rome, Florence, Milan, Turin…).

Elles sont signalées par des panneaux blancs avec un rond rouge, comme en France. Si vous les franchissez sans autorisation (souvent entre certaines heures), les caméras vous flasheront et vous recevrez une amende salée plusieurs mois plus tard, parfois même en rentrant de vacances. Un seul passage peut suffire à vous faire détester la dolce vita. Conseil : garez-vous dans les parkings périphériques et marchez jusqu’au centre-ville. Ou prenez les transports en commun. Mais rouler dans une ZTL italienne peut vite vous amener des déconvenues si vous ne savez pas ce que vous faites, d'autant plus que les instructions et les méthodes de paiements sont loin d'être claires !

Péages italiens : préparez la monnaie (ou la carte)

Les autoroutes italiennes sont payantes et ont le même principe que chez nous. Vous prendrez un ticket à l’entrée et payerez à la sortie. Les files sont bien signalées : choisissez “Carte” (CB) ou “Contanti” (espèces), et évitez “Telepass” si vous n’avez pas d’abonnement. Astuce : vous pouvez acheter un badge télépéage en France avec l'option autoroute italienne. Cela vous permettra de passer dans les files "Telepass" et d'éviter grandement les risques d'embouteillages.

Vitesse, alcool, téléphone : tolérance zéro (ou presque)

En théorie, les limitations de vitesses sont les mêmes que chez nous :

  • Autoroute : 130 km/h (110 par temps de pluie)
  • Route : 90 km/h
  • Agglomération : 50 km/h

En pratique, les italiens conduisent vite - vraiment vite. Sur l'autoroute, la vitesse moyenne des italiens sur la file de gauche est parfois très élevée...Attention cependant, rien n'autorise à rouler à cette vitesse !

Les radars sont signalés par des panneaux "Controllo elettronico della velocità" bien visibles. Attention cela dit, il n'y a pas forcément de radars se cachant derrière chaque panneau. La plupart des radars sont situés en ville aux abords des passages piétons. Ils sont oranges avec une lumière clignotante sur le dessus. (si la lumière ne clignote pas, le radar n'est pas en fonction).

Les autres radars sont bleus, la plupart du temps sur l'autoroute, d'autres sont des caméras difficilement visibles. Le mieux pour s'y retrouver : respecter la limitation de vitesse, même si tout le monde vous double en présence d'une ligne blanche continue (un sport national en Italie).

Pour l'alcoolémie, la police fait bien moins de cadeau que pour la vitesse : 0,5 g/l (et 0,0 pour les jeunes conducteurs de moins de 3 ans de permis). Pas de “petit verre de Chianti” avant de reprendre le volant.

Enfin, comme chez nous, le téléphone au volant est strictement interdit sans kit mains libres. Et la police italienne n’hésite pas à verbaliser.

Les équipements obligatoires à bord

Même si vous êtes en règle côté France, l’Italie demande :

  • Un gilet fluorescent (dans l’habitacle)
  • Un triangle de présignalisation
  • Une roue de secours ou un kit de réparation
  • Les chaînes ou pneus hiver sont obligatoires entre novembre et avril dans certaines régions (surtout les Alpes).

La conduite à l’italienne : folklore ou danger ?

Oui, les Italiens collent au pare-chocs (un geste qui n'est d'ailleurs pas perçu comme agressif là-bas), klaxonnent dans les tunnels, doublent sur les lignes blanches… mais le tout avec une certaine logique interne. Soyez vigilant, mais pas stressé. Gardez vos distances, adaptez votre allure, et ne vous étonnez pas si un conducteur vous fait des appels de phares… juste pour vous dire bonjour (ou vous doubler à 180). Et surtout, soyez vigilants en jetant un oeil dans vos rétroviseurs ou quand vous êtes dans le ronds-points. Les Italiens n'ont pas la réputation d'être les plus assidus pour l'usage du clignotant.

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2025-06-29T16:45:56Z